Et si vous vous libériez de la colère?
Quand on vous dit qu’il faut avoir une bonne « gestion de votre colère », c’est qu’en général elle se traduit par des actes ou des propos vis à vis de l’extérieur. Comme si vous aviez un espèce de volcan intérieur qui ne demandait qu’à exploser. Cela bouillonne de l’intérieur. Voici un scoop. Vous n’avez pas besoin d’apprendre à gérer votre colère, vous avez besoin de faire disparaître cette colère intérieure. Parce que « stocker » un volcan, c’est pas très confortable non?
Votre colère, c’est souvent elle qui essaye de « contrôler » pour éviter que cela déborde. Et je vous en parle plus loin car votre colère (la vraie), elle est sympa.
Mais il est parfois complexe d’arriver à se détacher totalement de certains fonctionnements…. notamment parce qu’ils sont inconscients. Et ça, cela veut surtout dire que c’est géré d’une autre façon. Vous ne ferez pas bouger des mécanismes inconscients de la même façon que vous ferez bouger une table ou des chaises. C’est comme tout, il y a un apprentissage à avoir.
Petit point HYPER important sur votre colère : la vôtre est super sympa. Quand je dis la vôtre, je parle de celle qui protège vos besoins et vos valeurs (confiance, estime notamment). Celle qui est votre garde du corps et qui s’en fiche des autres. Elle, c’est votre colère personnelle. Et c’est assez rare (voir ça n’arrive jamais) qu’elle s’exprime en criant sur les autres. Sauf éventuellement quand vous êtes bébé, car pleurer ou crier sont les seuls moyens d’expression pour répondre à vos besoins primaires (manger, dormir, être propre…).
Donc votre colère est adorable mais je dirais qu’elle n’aime pas « la concurrence » interne. Si vous stockez de la colère qui n’est pas à vous (c’est bizarre mais ça arrive souvent), celle-ci peut être inconfortable et vouloir se déverser sur les autres. Quand vous passez du temps à essayer d’éviter qu’un récipient remplit de lave déborde et brûle les autres, c’est chaud. Même pour votre colère. Cela peut pomper de l’énergie aussi sur le long terme (coucou le burn out).
Le meilleur moyen de se réconciliez avec votre colère, c’est de la « désencombrer » et que vous, vous puissiez aussi répondre à vos propres besoins personnels.
Et si vous vous réconciliez avec la gestion de votre vraie colère?
Retrouver du calme après la tempête
Après la tempête, le calme. J’aime bien cette expression. Quand la tempête est reliée à votre propre colère, le calme revient souvent très facilement. Exemple : vous avez faim (= tempête interne), vous mangez (= calme). Car il s’agit souvent d’entendre ce dont vous avez besoin pour calmer le grondement interne.
Mais si cela met du temps à revenir ou que cela ne se calme pas tout de suite, c’est que parfois, côté météo interne, il y a quelques couacs. Comme si votre inconscient n’arrivait pas à chasser les nuages gris ou sombres pour permettre une éclaircie. Cela arrive fréquemment car il est complexe de « calmer » une émotion qui ne répond pas à notre propre météo interne.
Donc vous faire accompagner en séance d’hypnose, c’est un moyen de pouvoir retrouver de la fluidité côté émotions et colère. Apprendre également à écouter votre colère différemment. Et surtout, faire en sorte qu’elle n’est plus besoin de « crier ».
Ceux qui n’ont pas conscience que le problème est en eux. J’entends bien que parfois c’est la faute des autres. Oui. Et en plus pour l’inconscient, c’est une façon d’indiquer certaines choses. Vous pouvez passer du temps à le dire, à le penser ou le constater. Mais si c’est la faute des autres, vous n’avez aucun moyen de vous sentir mieux car cela dépend d’eux. Par contre, vous dire que vous pouvez vous sentir bien vous. Cela ne devrait pas dépendre des autres. Il s’agit de vos ressentis. Vous devriez pouvoir être libre sur vos ressentis, non? Et si on aidait votre inconscient à faire en sorte que les autres n’est plus le même impact sur vous?
Je n’accompagne pas les enfants sur la gestion de la colère. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison qu’aucun enfant n’est censé être « colérique » mais qu’un enfant est une véritable éponge à émotions (même si il n’est pas au courant de l’histoire de ses parents). Donc si un parent est stressé, tendu, à des difficultés à s’endormir, des douleurs, migraines, pensées qui tournent en boucle ou encombrantes, cri beaucoup ou tape…cela peut être déjà l’indication de stockage émotionnel. Et un parent plus serein est plus à même d’aider au mieux son enfant puisqu’une grande partie de l’apprentissage se fait de façon inconsciente.
Gestion de la colère, pour qui mon accompagnement n’est pas adapté?
Les retours de mes clients sur leur colère
Vis à vis de la colère que j’ai pu ressentir, je me sens maintenant beaucoup plus apaisé
Joaquim
Retour d’expérience
Moi qui était en colère d’être en colère, j’ai maintenant l’impression que tout est beaucoup plus paisible intérieurement. MERCI!
Aurélie
Retour d’expérience