Si penser est un fonctionnement humain, on peut parfois être amené à se demander « Pourquoi je pense trop »? Souvent c’est en comparant notre flow de pensées à notre entourage ou suite à des lectures. Car en effet, trop penser n’est pas un mécanisme que l’on retrouve chez tout le monde. Et à l’inverse, trop penser peut être source de difficultés : sommeil perturbé, charge mentale, doutes, dépréciations, peurs… Allons voir pourquoi le mental peut s’emballer.
Les différentes pensées que l’on peut avoir
Distinguer le type de pensées est important, notamment quand ces pensées sont en trop. Si vous avez l’impression de trop penser, vous avez le droit de mettre sur papier le type de pensées que vous avez. Voici un tableau pour vous aider, vous pouvez même ajouter une colonne avec les pensées en question.
Vos pensées sont | Sur vous | Vis à vis des autres (sur vous ou non) |
Agréables (ex : je vais bien) | ||
Dénigrantes (ex : je suis nul(le), moche, etc. ou ils sont tous stupides, fainéants…) | ||
De peurs (ex : j’ai peur de me faire tromper, j’ai peur du vide…) | ||
De doutes (ex : difficultés à prendre des décisions) | ||
Liées à une réalité comme des évènements passés ou à venir (ex : pensées liées à un accident qui a eu lieu ou une réunion de travail à venir) | ||
Liées à des événements qui n’ont pas eu lieu (passé ou à venir) et qui réveillent le scénariste catastrophe en vous | ||
Temporaires (quelques secondes/minutes) ou en boucles |
Une fois vos pensées posées sur papier, demandez vous quel type de pensées prend le plus de place dans votre quotidien. Cela permet de prendre du recul sur la quantité de pensées que vous avez et la proportion. Et si vous avez des pensées agréables, gardez les, c’est parfois un message de soutien de vos émotions.
Pourquoi on pense trop
Quand j’ai démarré mon accompagnement en hypnose, je me suis rendue compte que certaines pensées désagréables de mes clients disparaissaient suite à des séances. Comme si elles n’avaient jamais existées. Qu’est-ce qui explique ce changement?
Le grand coupable de ce remus ménage est notre inconscient. Car c’est une façon pour lui de communiquer avec nous-même, avec notre partie consciente. Dans un fonctionnement fluide et idéal, il utilise nos émotions pour le faire car nos émotions sont nos indicateurs personnels de bien être. Pour certaines personnes, les pensées sont le moyen principal de communication de leurs émotions.
Exemple : la petite voix qui râle dans votre tête ou qui grogne quand vous faites quelque chose qui ne vous correspond pas.
Là où cela peut devenir complexe, c’est que certaines pensées sont un moyen de signaler un problème qui n’est pas relié au fonctionnement à proprement parlé de vos émotions. Cela sera plus souvent le cas des pensées vis à vis des autres (cf le tableau d’avant).
Exemple : vous avez peur du regard des autres et vous êtes envahit de pensées désagréables ou polluantes à ce sujet. Que vont-ils dire de moi? Et si ils voient que je transpire? Etc?
On aurai donc des pensées issues de nos émotions et d’autres issues d’une histoire émotionnelle (votre propre histoire ou celle de votre famille par exemple).
Nos pensées sont alimentées par les émotions, et non l’inverse.
Que faire de ses pensées?
Les pensées reliées à nos émotions
Si vos pensées sont reliées à vos émotions, vous ne les chasserez pas de la même façon. Vos émotions ont un rôle bien précis et leurs jobs est de vous aider (si, si). Vous pouvez vous référer à l’Ebook gratuit sur ce sujet pour comprendre leurs fonctionnements et leurs utilités. Si ces phrases en tête sont reliées à un souvenir personnel, cela peut être le signe que l’émotion est restée bloquée à ce souvenir là (ex : accident que vous avez eu, violences que vous avez subies).
Mon conseil ici : prenez conscience des émotions qui peuvent être reliées et autorisez vous à les ressentir et les écouter. C’est un moyen de les laisser redescendre ou partir. Parfois elles ont un joli message de soutien à vous dire car elles sont les gardiennes de vos besoins et de vos valeurs.
Vous pouvez aussi vous faire accompagner si besoin : méditation, sophrologie, kinésiologie, hypnose… Idem pour le sport qui peut vous aider à « évacuer » votre colère par rapport à un évènement.
Le trop plein de charges émotionnelles
Pour les autres pensées, souvent notre inconscient a simplement envie de les mettre à la poubelle (façon de parler). Il peut arriver qu’il n’y arrive pas et c’est une des raisons pour laquelle certaines reviennent en boucle, de façon cyclique.
Pour ces pensées là, certaines techniques sont plus efficaces que d’autres pour une raison simple : si ça parle à votre inconscient (= à votre imagination), il sera ravit de solder tout cela. Si cela ne parle pas à ce qu’il « stocke », ça ne bougera pas. Même votre inconscient galère à faire bouger certaines pensées, c’est pour cela qu’il vous les renvoie parfois en boucle : il vous demande de l’aide.
L’hypnose reste le meilleur outil pour ce genre de trop plein. La kinésiologie peut aussi aider, au même titre que l’ostéopathie, l’acupuncture… Tout dépendra de l’approche de l’accompagnement.
Pour finir sur une phrase d’une série télé : « J’ai trouvé la solution, j’ai arrêté de penser » (Reese, Malcom). Plus facile à dire qu’à faire, mais avec les bons outils, on peut fortement apaiser le flow de ces phrases encombrantes. Et cela permet de retrouver de l’harmonie dans notre tête.
Et si vous voulez de l’aide pour apaiser vos pensées, prenez RDV :