Gérer les douleurs chroniques devient de plus en plus difficile. Quelles soient là depuis longtemps ou quelques mois, elles peuvent vous gâcher un peu (beaucoup) la vie et limiter votre autonomie. ➡️ Je vous explique dans cet article pourquoi c’est devenu difficile et surtout des pistes pour apaiser durablement vos douleurs.

Définition et origine d’une douleur chronique
Définition d’une douleur chronique
Selon le Manuel MSD (Manuel de connaissance médicale), une douleur est considérée comme chronique quand elle :
- Dure depuis plus de 3 mois
- Reste plus de 1 mois après résolution d’une blessure ou du problème à l’origine
- Disparaît et réapparaît pendant des mois ou des années
- Est associée à un trouble chronique (cancer, arthrite, diabète ou fibromyalgie, par exemple) ou à une blessure qui ne guérit pas
Ce type de douleur est en fait souvent associé à des douleurs inexpliquées d’un point de vue médical. Rentre dans cette catégorie les maladies suivantes : douleurs menstruelles – et pas que celles liées à l’endométriose, fibromyalogie, sciatique sans raison organique, migraines, pubalgie, bruxisme, algodystrophie, etc.
Quelles sont les causes possibles de douleurs dans le corps?
Face à ces douleurs, différentes origines sont mises en causes :
- certaines médicalement logiques : des douleurs liées à une maladie comme un cancer, diabète, arthrite
- l’élément déclencheur : une blessure musculaire comme un ligament déchiré mais qui ne se guérit pas dans un temps habituel
- un corps vieillissant
D’autres origines sont aujourd’hui soulevées :
- un déréglement du système nerveux central
- le stress, l’anxiété, la dépression – de façon général, l’état émotionnel d’une personne
Les mécanismes déclencheurs des douleurs généralisées sont bien souvent multiples. Et cette multiplicité de facteurs rend d’autant plus les diagnostics difficiles à poser.
Or un diagnostic qui n’est pas posé = plus de difficulté pour gérer les douleurs présentes
Un diagnostic difficile à avoir et qui ne soulage pas
Généralement, quand vous avez mal et que la douleur persiste plusieurs mois, vous allez voir un médecin. Sauf que c’est parfois synonyme du parcours du combattant pour simplement avoir un diagnostic. Parce que ce n’est pas simple de savoir ce qui crée vos douleurs. Et aujourd’hui, plus personne ne veut entendre les phrases de ce type :
- c’est dans votre tête, allez voir un psy
- les cycles douloureux, c’est normal
- les douleurs sont logiques avec l’âge
Alors côté médical, y a de quoi s’arracher les cheveux. Le corps humain n’est pas aussi logique que le jeu « Le Docteur Maboul ». Allez hop, si le voyant est rouge ici, c’est que, l’origine du problème est là! Il faut reconnaître que pour les médecins, trouver la cause des douleurs, c’est parfois comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Même avec la meilleure volonté, ce n’est pas toujours simple. Les examens et les analyses prennent du temps et pendant les recherches, vous continuez de souffrir.
Qui plus est, même si un diagnostic est posé, soulager des douleurs est une autre étape dans votre parcours.
Les solutions existantes pour gérer les douleurs chroniques
Que ce soit en attendant d’avoir votre diagnostic ou une fois que vous l’avez, vous souhaitez sûrement apaiser vos douleurs chroniques. Aujourd’hui, il existe différentes solutions.
Les médicaments de médecine traditionnelle
Concernant les médicaments, il existe un nombre important en vente libre ou sous ordonnance. Mais la logistique médicale étant encadrée (c’est normal), vous risquez de vous retrouver limité ici :
- Sur ce point, c’est parfois le serpent qui se mord la queue. Pour avoir des médicaments, il faut avoir un diagnostic mais pour avoir un diagnostic, il faut du temps. Comment faire en attendant pour apaiser ce qui vous fait mal?
- Même avec un diagnostic, trouver le traitement adéquate, avec les bonnes doses peut être complexe
Ces raisons poussent beaucoup de personnes souffrant vers d’autres solutions alternatives.
Les moyens alternatifs – bonne ou mauvaise idée?
Côté médecine non traditionnelle, vous allez retrouver tous un tas de méthodes. Dans la mesure du possible, avant de tester quoique ce soit, prenez conseils auprès de votre médecin pour éviter d’aggraver votre santé.
Les activités motrices et physiques
Kinésithérapie ou physiothérapie, osthéopathie, chiropracteur… chacun à ses préférences. Néanmoins, si certains conseillent de faire une activité sportive régulière car c’est bon pour la santé, cela n’apaisera pas les douleurs sur l’origine profonde. Même problème avec les activités dites de détente comme le yoga. Et c’est là vous allez peut être tourner en rond côté gestion de vos douleurs.
Rééduquer les muscules aux mouvements, ce n’est pas la même chose que de gérer des douleurs. Le cerveau sait très bien faire la différence.
Les médecines douces ou holistiques
Le choix est varié pour les accompagnements dits doux : homéopathie, acupuncture, soins énergétiques, Theta healing, sophrologie, hypnose, kinésiologie. La psychologie rentre également dans les solutions envisagée, notamment pour parler de ses émotions (stress, anxiété, etc.).
Si certaines personnes ont pu constater la disparition de leurs douleurs grâce à ces méthodes, cela va principalement dépendre du thérapeute et de la compréhension de ces outils. Les formations sont variées et même la plus chère des écoles ne garantie pas que le thérapeute comprenne ce qui soulage réellement vos maux. Difficile dans ces cas là de vous aider vraiment, même avec la meilleure volonté.
Les remèdes de grand-mères
Côté remèdes de grands-mères ou méthodes 100% naturelles, vous avez le choix : un bain à l’eau tiède, des compresses chaudes ou des bouillottes peuvent contribuer à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Certaines plantes sous forme de tisanes ou huiles essentielles ont pour propriété d’apaiser. Elles ont des propriétés anti-douleurs ou anti-inflammatoire : l’arnica, le chanvre, le saule blanc, l’hélichryse (agit sur la circulation sanguine), la menthe poivrée, etc.
Comme pour les autres solutions, dans la mesure du possible, vérifiez avec votre médecin qu’il n’y a pas de contre-indication. Votre santé est prioritaire. Des risques d’allergie sont possible même avec des plantes naturelles.
Il existe une dernière solution 100% naturelle pour gérer l’origine des douleurs en parallèle de la partie médicale : l’hypnose.
Des douleurs liées à une système nerveux en alerte
J’en parlais en amont, mais une des causes de douleurs chroniques qui est pointée du doigt, c’est un système nerveux déréglé. Or le système nerveux est relié au système émotionnel.
Un circuit de douleur sous tension
🚨À la base, le rôle d’une douleur est de vous informer que vous êtes blessé. Exemple : vous vous cognez le petit doigt de pied sur un coin de table. Si le circuit est libre, cette information va enclencher différents mécanismes du corps. 1er point, elle va vous informer que vous vous êtes blessé. Et ensuite, tout un tas d’étapes va se produire jusqu’à la guérison.
Or dans le cas de douleurs chroniques, c’est un peu comme si le voyant d’alerte s’activait sans raison cohérente. Vous ne êtes pas cogné et pourtant la souffrance est là. Votre circuit n’est pas libre et s’emballe là où sans encombre, il s’auto-régulèrait de lui même.
La même émotion qui régule les cycles et les douleurs
Saviez-vous que c’est la même émotion qui régule les douleurs et les cycles (ceux de sommeil, de menstruation ou de mouvements)? Sauf que si c’est la même émotion qui régule tout cela, quand elle est encombrée, certains cycles vont être impactés. C’est là où les douleurs peuvent se présenter.
Prenons le cas du cycle féminin. À la base, il n’est pas censé engendrer de douleur (même une toute petite). Mais quand ce cycle présente un encombrement, des douleurs peuvent se présenter. C’est le signal d’alerte de votre corps pour dire que quelque chose en interne est « encrassé ».
Idem pour les mouvements. Si vos rouages sont libres, vous avancez sans difficulté. Si vos rouages sont encrassés, c’est comme un robot qui serait resté plusieurs mois sous la pluie : ça rouille et ça couine.
Pourquoi l’hypnose est une solution efficace pour gérer vos douleurs?
Afin qu’il n’y est pas d’ambiguïté sur ce sujet : l’hypnose ne guérit pas 🤕. Par exemple, elle n’a pas vocation à réparer des jambes cassées ou à faire pousser un doigt manquant. Elle n’a pas non plus vocation à se substituer à la médecine ou para-médical. Mais l’hypnose est un outil qui permet d’entendre différemment les douleurs et ainsi apporter un apaisement au bon niveau pour faciliter le travail médical.
L’hypnose aide à apaiser les douleurs chroniques à la source
🚨 Quand les circuits de la douleur s’emballe, il faut pouvoir aider les mécanismes inconscients. Et pour ça, l’hypnose est un bon outil. Dans le jargon médical, on appelle cela l’hypnoanalgésie. C’est un principe de l’iceberg : la partie visible correspond à ce qui vous fait mal. La partie immergée correspond aux mécanismes inconscients. En séances, l’hypnothérapeute a vocation à aider votre inconscient pour faire fondre toute la partie immergée. Si elle disparaît, les douleurs liées s’apaisent.
En hypnose, l’objectif est d’aider votre inconscient à débloquer ce qui maintient l’alerte, le cri aïgue de ce qui vous fait mal.
Les médecins, dentistes ou kiné m’envoient certains de leurs patients à ce sujet. Comme en hypnose, on accompagne à un niveau différent avec l’inconscient, cela vient faciliter le travail du milieu médical. Un boulot en équipe qui vous aide à vous libérer de vos souffrances.
Point d’attention : les techniques en auto-hypnose de gestion de la douleur vont principalement solutionner sur la partie visible de l’iceberg et non à la source. Idem pour les sessions de groupe. Une des raisons qui explique cela, c’est que souvent, les hypnothérapeutes considèrent que l’inconscient va puiser dans ses ressources. Or en faisant cela, la partie non visible reste présente. Ils ne viennent pas aider l’inconscient au bon niveau.
L’hypnose pour soulager durablement
Une fois que l’alerte de la douleur est désactivée, les rouages inconscients reliés se désamorcent également. L’apaisement peut se faire, soit après une seule séance soit au fur et à mesure des séances. Le nombre de séance est uniquement rattaché côté inconscient. Si c’est multicouches (partie non visible de l’iceberg), il faut pouvoir aider votre inconscient à tout dénouer. C’est parfois comme un gros sac de noeud, il faut un temps adéquate pour tout défaire et surtout faire en sorte que ça ne s’emmêle plus jamais.
L’accompagnement en hypnose s’arrête en fonction de vous. Soit parce que vous arrivez à « gérer votre douleur », soit parce qu’elle a totalement disparue. Dans tous les cas, vous êtes la seule personne à savoir csi vous avez encore mal. Et pour mémoire, l’hypnose ne répare toujours pas à elle toute seule des bras cassés 😉. Si cela vous intéresse, vous pouvez trouver sur ma page dédiée quelques témoignages sur le sujet.
⚠️ NB : Un hypnothérapeute, hypnologue ou praticien en hypnose n’est pas médecin. En aucun cas, je suis habilitée à vous faire arrêter un traitement ou à poser un diagnostic médical.
➡️ Quelles techniques avez vous essayé pour gérer vos douleurs?